We, le blog de Stampaprint.fr, entreprise leader européenne dans le secteur de l’impression en ligne de flyers, totem publicitaire, cartes de visite… ; qui vous propose chaque jour des conseils sur ses produits, sur la communication mais aussi met en avant des artistes de tout genre, qui donnent à être connus de plus en plus. Aujourd’hui découvrez Fabien Gréban, photographe animalier, situé dans le jura, met en valeur la faune et la flore de se massif avec excellence et révèle avec ses photos, que la beauté se trouve juste devant vous, autour de vous… Il vous permet de découvrir son talent et son travail sur son site : Jura sauvage photographies. Parmi ses activités, il propose notamment des stages de photographie nature. Ces stages sont « à la carte », le programme du stage est défini selon les besoins et les envies du stagiaire : initiation à la photo animalière, perfectionnement sur une technique précise (maitrise de l’exposition, construire un affut, la photo en pose lente, …), ou encore photographier une espèce en particulier (renard, hermine, milan royal, …).
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai débuté la photographie en 2005. C’est la beauté du massif du Jura qui m’a donné envie de commencer cette activité, qui très vite est devenue une véritable passion. Progressivement, mon activité s’est développée : première exposition en 2008, première publication en 2009, … en 2012, je décide de passer professionnel. Mon travail est encore à ce jour essentiellement basé sur la mise en valeur du massif du Jura, ma terre d’adoption.
Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans la photo animalière ?
La photographie animalière me permet tout d’abord de travailler en pleine nature, j’ai besoin d’espace, de vent, de chant d’oiseaux, … Avant la photographie, je suis d’abord passionné par la Nature. La photo est finalement un prétexte pour travailler dehors, à la rencontre de la faune sauvage. De plus, j’aime la polyvalence qu’exige la photo animalière. Il faut en effet développer plusieurs compétences : naturaliste, camouflage, photographie, mais aussi informatique, commerciale, …
Et puis, la photo animalière procure une dose d’adrénaline très stimulante. Quand un chat forestier s’approche de mon téléobjectif, quand un blaireau passe à quelques centimètres de moi, quand le faucon pèlerin vient de poser sur la branche juste devant mon affût, des frissons d’émotions récompensent la longue attente et la préparation des affûts.
Quel a été l’animal qui vous a donné du fil à retordre afin d’avoir un cliché de celui-ci ? Pourquoi ?
La photo animalière est très exigeante. Après des jours de repérages, des heures d’affûts, on est parfois récompensé par un rapide passage de l’animal. Alors, on oublie toute les difficultés rencontrées pour y parvenir.
L’animal qui me donne du fil à retordre ? Eh bien, tous les animaux qu’il me reste à photographier !
Plus qu’une espèce précise, je recherche avant tout un graphisme, un certain esthétisme dans l’image. C’est finalement mon exigence avec la beauté des images qui me donne le plus de fil à retordre. J’ai par exemple une image de martin pécheur en tête, mais pour la réussir, j’ai besoin de conditions très précises. J’ai failli réussir cette année après quelques semaines d’effort, et puis une brutale inondation a ruiné mes efforts. Je devrais tout reprendre à zéro au printemps prochain … Il faut souvent persévérer sur de longues périodes pour obtenir les images désirées.
Quel est le matériel que vous utilisé pour un set photographique pour les oiseaux ?
Pour la photo d’oiseaux, j’utilise une tente affût (tragopan), me permettant d’échapper a l’acuité visuelle de mes sujets. Pour le matériel photo, j’utilise mon fidèle Nikon D810 avec un téléobjectif 500 mm, le tout sur trépied et tête pendulaire wimberley.
Comment c’est passé la publication de Blanc Sauvage, votre premier livre ?
Comme tous les photographes, je considère la publication d’un livre comme une consécration. Ainsi, j’ai imaginé comment mettre en valeur mes images sur le thème de l’hiver, sans doute mon sujet favori. J’ai organisé mes images sur un PDF, en y ajoutant quelques lignes de texte, sans prétention.
L’idée était bien sûr de contacter un éditeur, une fois la maquette terminée, mais … Ce sont les éditions du Belvédère spécialisée dans l’édition de sujet sur le massif du Jura qui m’ont contacté en premier, me demandant si j’avais un projet de livre !
J’ai donc montré la maquette à l’éditeur, celle-ci n’était absolument pas terminée. Mais le sujet et les images l’ont convaincu de me proposer un contrat. Dix-huit mois plus tard, le livre était publié.
Le livre connaît un beau succès, la première édition étant épuisée au bout de quelques semaines. Un an après sa sortie, le livre est toujours bien présent dans les librairies et semble toujours plaire, notamment à l’approche de la saison hivernale.