Ceux d’entre vous qui suivent fidèlement le blog WE, le blog de la créativité, du web et de l’impression de Stampaprint, savent certainement que nous surveillons avec un grand intérêt les développements et les avancées dans le domaine de l’impression en 3D. La dernière nouveauté en date dont on avait parlé concernait l’application de l’impression en 3D au secteur du bâtiment et de l’architecture, tandis que celle que nous allons aborder aujourd’hui va peut-être révolutionner le mobilité urbaine et les transports. Le dépassement de cette nouvelle frontière de l’impression en 3D a été fait, comme c’est souvent le cas, aux Etats-Unis, où la société Local Motors a mis au point Olli, un bus unique en son genre. Pourquoi ? Parce qu’il est électrique et donc écologique, sans chauffeur et surtout … il a été créé grâce à l’impression en 3D.
Le prototype d’Olli semble sorti d’un film de science fiction, mais quelque part dans le monde, il se faufile déjà dans le trafic : dans les rues de la capitale américaine, Washington, ce bus écolo et sans chauffeur est déjà en train d’être testé pour le transport de passagers. La conduite autonome est rendue possible grâce à l’intelligence artifiicielle de Watson (développé par IBM), il ne pollue pas puisqu’il n’exploite pas d’énergies fossiles, mais l’électricité, et ses pièces détachées pevent être assemblées en quelques heures. Simple, n’est-ce pas ? Le fait qu’il n’ y ait pas de chauffeurs en chair et en os peut susciter quelques doutes quant à la sécurité de ce moyen de transport public, capable de transporter jusqu’à 12 passagers. Pourtant, l’ordinateur qui remplace le chauffeur devrait être en mesure de se débrouiller dans toute les situations possibles de trafic et de circulation, y compris les embouteillages des heures de pointe. Les données sont captées à l’aide de trente senseurs qui permettent à Olli de toujours savoir comment se comporter, sans aucun risque ni pour les passagers ni pour les voitures, les motos, les piétons, les cyclistes qui le rencontrent sur leur chemin.
Mais ce n’en est pas fini: si, d’une part, Olli bouge autonomement dans les rues, le long des avenues et des boulevards, de l’autre, il peut intéragir avec les passagers qu’il transporte. Par exemple, il peut fournir des informations sur les lieux qu’il est en train de traverser ou bien sur les services et les activité commerciales présentes dans les zones de son passage. Pratique, écologique, green … mais combien faudra-t-il attendre pour voir Olli sur le sol du Vieux Continent ? Impossible de le dire maintenant, puisque, comme on l’évoquait plus haut, il est en train de passer les premiers tests à Washington. Cette phase d’expérimentation durera six mois, pour après être reproduite dans d’autres villes américaines ou européennes, comme Las Vegas, Miami, Berlin et Copenhague.
Sans aucun doute, Olli représente un des deniers acquis de l’impression en 3D, une technologie en constante expansion, qui s’applique désormais aux domaines les plus variés. Du secteur alimentaire au bâtiment à la mobilité, grâce à l’invention d’Olli, le premier bus écolo, sans chauffeur à avoir été projeté et assemblé grâce à l’impression en 3D. Etant donné les problèmes de pollution et de mauvaise qualité de l’air auxquels nos agglomérations urbaines doivent faire face, il est facile de penser que sous peu, le futur d’Olli coïncidera avec le présent et la vie quotidienne de nos villes.