Aujourd’hui WE, le blog de Stampaprint, entreprise leader européenne du Web to print, propose des produits comme des flyers, tableaux photos, adhésifs, réalisations graphiques…; vous fait le plaisir de vous présenter : Marie, amatrice de cuisine et surtout de cuisine anglo-saxonne. Elle vous fait partager ses recettes avec son blog Cooking & Bon appétit. Régalez-vous !
Marie Maguin, femme active et dynamique, travaille en parallèle de son blog en tant que VIE PharmD – Ingenieur en biotechnologies en Early clinical development dans une grande entreprise pharmaceutique, à Boston (USA). Marie, toujours pleine d’idée, ne s’arrête jamais, elle a par exemple le projet de créer un calendrier de l’Avent avec un concours pour ses lecteurs français. Ne manquez pas les recettes de Marie qui vous fera aussi partager de bonnes adresses et astuces… Elle est aussi en collaboration avec la marque Keimling, qui propose des produits crus et biologiques.
Si vous êtes passionné de voyages, Marie vous fait partager son expérience à Londres et aux USA grâce à ses autres blogs. Découvrez-les dès maintenant : Tea time in London et Marie in the US…
Pour commencer, quel est votre parcours ?
Mon parcours est plutôt classique du point de vue scientifique. J’ai passé ma thèse de pharmacie et en même temps mon diplôme d’ingénieur en biotechnologies en 2014. Depuis, je vis aux Etats-Unis, à Boston, dans le Massachusetts – l’état au nom imprononçable. A la fin de mon stage de fin d’étude, je voulais partir à l’étranger, pour m’imprégner de nouvelles cultures. J’ai eu une opportunité en or à Boston. C’est le point névralgique des biotechnologies : un vrai petit paradis pour moi, qui était tout juste diplômée en pharmacie et biotechnologies !
En dehors de la science, j’ai toujours eu une passion pour les voyages et l’art en général, sans doute par ce que nous passions nos vacances de famille à arpenter l’Europe en camping-car ! Au travers de mes voyages et de ma famille, j’ai pu explorer plus avant d’autres domaines, à commencer par la cuisine, qui est devenue une passion à part entière.
Quand est-ce qu’est née votre passion pour la cuisine ?
La cuisine a toujours occupé une place importante chez moi. C’est la pièce où l’on peut vraiment discuter et partager dans ma famille. Ma mère nous faisait réciter nos devoirs tout en préparant un gâteau au yaourt ou en préparant le diner du soir. Etant infirmière, elle a des horaires compliqués et j’ai rapidement pris la responsabilité de cuisiner lorsqu’elle n’était pas là – Mon père a tendance à se laisser aller aux croque-monsieur et spaghetti carbonara beaucoup trop souvent. J’ai commencé par des choses simples : l’omelette et puis j’ai me suis créée de petits défis en cuisinant des légumes de façon à ce que mon père et mes frères les mangent – je vous jure que c’est un défi ! Au fil du temps, je me suis mise à préparer les repas plus souvent, pour aider ma mère au début et ensuite parce que j’aimais vraiment ça.
Plus tard, mon frère est parti étudier en Allemagne en me demandant souvent des recettes faciles et rapides, mon autre petit frère me disait que je devrais les partager avec plus de monde. En rentrant de Londres, alors que je m’ennuyais de cette ville cosmopolite, je me suis simplement lancée. J’ai pris en photo les scones exprès que mes frères m’avaient demandé pour le goûter, je suis allée sur WordPress, j’ai cliqué sur créer un blog et j’ai tapé le premier titre qui m’est venu à l’esprit : c’est comme ça qu’est né Cooking & Bon Appétit : sur un coup de tête ! Cela fait 2 ans !
J’ai noté que vous viviez à Boston. Quel rapport les américains ont avec la cuisine ?
Je vis en effet à Boston depuis le 17 décembre de l’année dernière. J’avoue que j’appréhendais l’aspect nourriture en arrivant ! D’abord parce que j’ai une sainte horreur du gras (je déteste par exemple le bacon, le Saint Graal américain) et que je recherche des produits de qualité afin de pouvoir les utiliser pour les recettes de mon blog.
La nourriture tient une place très – très très importante aux Etats-Unis. Sans doute autant qu’en France … ce qui diffère c’est la qualité. J’ai mis 1 mois avant de franchir le pas et de m’acheter de la viande, la découpe des morceaux n’est pas la même et surtout, l’étiquetage fait peur avec tous les « OGM free, antibiotic free, etc. »
La base de la vie américaine est de pouvoir manger à tout instant, et de manger vite. Le maitre mot est donc « Take out » (à emporter). Il y a des Coffee shops partout, tous les magasins proposent des plats à emporter. Les sandwichs et les wraps sont les rois de la pause déjeuner et font partie intégrante des menus au restaurant ! (Il n’y a pas de vraies cantines au travail et les employés mangent majoritairement à leur bureau pour leur pause lunch !) La notion de partage autour d’un repas passe après en fait.
Un autre précepte de la nourriture américaine, c’estla décadence : tout est ENORME – un peu comme leurs voitures. Finir son assiette au restaurant relève souvent du défi ! Il y a toujours du supplément : fromage, bacon, parmesan ou autres. Les gâteaux sont à étages et toujours glacés avec une crème au beurre ou de la pâte à sucre. Malgré l’importance des régimes alimentaires, les calories ingérées comptent finalement assez peu et les bostoniens éliminent en faisant du sport – beaucoup de sport.
La France est considérée comme le comble du luxe ici, donc si quelque chose est étiquetée French il sera forcément mieux, … même si cela n’a rien de français comme le French dressing – une espèce de sauce blanche pour salade. L’esthétisme des plats est de plus une notion appréhendée de manière différente : les gâteaux se doivent d’être beau (souvent au détriment du gout) et le dressage pêle-mêle / tas dans l’assiette fait plutôt école ici.
Comment vos voyages ont-ils fait évoluer votre cuisine ?
Avant de vivre aux Etats-Unis, j’ai habité en Angleterre quelque mois et j’ai fait de nombreux autres voyages en Europe et depuis aux Etats-Unis et au Canada. Je ramène toujours quelques recettes de mes voyages. Par exemple depuis l’Irlande, je mange facilement un bol de porridge le matin afin de faire le plein d’énergie. Je reste cependant très attachée aux racines de ma famille : Alsace-Lorraine, Normandie et Nord-Pas de calais.
Mes voyages me permettent surtout d’apprendre à travailler de nouveaux ingrédients comme les cranberries frais, des courges complétement inconnues, etc. J’avoue également que je ne sais pas ce que je ferai en rentrant en France sans toutes ces variétés de maïs, sans toutes ces graines accessibles facilement ou sans red chili pepper flakes (flocons de piment séché).
Pouvez-vous me donner une recette anglo-saxonne que vous affectionnez particulièrement ?
Ma recette anglo-saxonne préférée est sans aucun doute celle des scones. C’est facile, rapide, et savoureux. Il existe plein de variantes et surtout, je les associe à un sentiment de réconfort : chaud et avec du thé.
En quelques mots …
Une pâtisserie ?
Mon Paris-Midi : une couronne de choux craquelins avec une crème pâtissière à la fleur d’oranger et un peu de citron confit. C’est une pâtisserie que j’ai créée avant de partir aux Etats-Unis et avec laquelle ma famille et moi avons fêté Noel avant l’heure : les choux pour mon père, la fleur d’oranger pour ma mère, et le citron pour mes frères et moi.
Ou une tarte au citron mojito – citron-citron vert et menthe – c’est frais, doux et ensoleillée 🙂
Une boisson ?
Le thé, noir de préférence. Je suis ce que l’on appelle une Tea addict : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, avant de dormir et souvent 1 voire 2 par demi-journée – ce n’est pas bien mais c’est souvent le problème d’une addiction !
Un livre de cuisine ?
Je ne suis pas sûre d’avoir UN livre de cuisine. Lorsque j’ai quitté la France pour les Etats-Unis, je vivais dans un mini-studio ; je m’empêchais donc d’acheter des livres de cuisine, faute de place. Les premiers livres que je m’achèterai seront sans doute les bibles de grands chefs pâtissiers comme Christophe Michalak, Pierre Hermé et autres.
Depuis que je suis à Boston, je pique souvent le livre de ma colocataire : Good Eats d’Alton Brown. Les recettes sont classées par ingrédients et toutes sont liées à un concept physique ou chimique. Cela doit être mon côté scientifique qui ressort !
Un ustensile de cuisine favori ?
La maryse (ou spatule souple). J’adore cet ustensile, je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça ^^
J’adore le zesteur aussi, je l’utilise tout le temps – vraiment tout le temps.